Qu’est-ce que l’hyperhidrose?
L’hyperhidrose ou sudation ou transpiration excessive des creux axillaires (sous les bras) ou aussi des mains et des pieds, est une pathologie qui touche entre 1 et 3% de la population. Entrainant une gène sociale lorsqu’elle est intense, elle touche aussi bien les hommes que les femmes.
L’hyperhidrose est une transpiration excessive qui n’est pas toujours liée à la chaleur ou à l’exercice. Vous pouvez transpirer tellement que cela traverse vos vêtements ou goutte de vos mains. Une transpiration abondante peut perturber votre journée et entraîner une anxiété sociale et de l’embarras.


Le symptôme principal de l’hyperhidrose est une transpiration abondante. Cela va au-delà de la transpiration due à la chaleur, à l’exercice, ou à l’anxiété et au stress. Le type d’hyperhidrose qui affecte généralement les mains, les pieds, les aisselles ou le visage provoque au moins un épisode par semaine lorsque vous êtes éveillé. De plus, la transpiration se produit généralement des deux côtés du corps.
Une solution radicale : Le BOTOX


Les neuromodulateurs (BOTOX) ont la propriété de stopper la sécrétion des glandes, et ainsi permettre l’arrêt de la sudation lorsqu’on les injecte directement dans les régions concernées. Le blocage de la transpiration ou hyperhidrose est assuré pour une durée allant de 8 à 12 mois.
Le nombre d’unités nécessaires pour obtenir ce résultat dépend de la région traitée pour la transpiration. Une hyperhidrose de la région axillaire (sous les bras) qui est la plus classique, demande 50 unités par côté. Il est possible également de traiter l’hyperhidrose des mains et des pieds. Les unités nécessaires varient de 20 à 30 unités par coté.
Procédure d’injection hyperhidrose axillaire
La procédure est quasiment indolore grâce à l’utilisation d’une crème anesthésiante préalable. Les injections se font environ en 5 min par coté, et les effets bénéfiques restent actif environ pendant 9 mois. Les statistiques montrent que le taux de satisfaction de cette procédure est proche de 80%.











